Voleur ou non ? [yuuya kuran] [Terminer]

Comme aujourd’hui il n’y avait pas de cours, Nasue avait donc décidé d’allé faire les boutiques, et pas n’importe où, à Shibuya, ville qui est réputée pour la mode et là où on peut trouver tous les nouveaux habits et bijoux qui ne sont pas encore sortit dans d’autres quartiers. Il n’y était allé qu’une fois, car en général il y achetait assai d’habits pour deux saisons.

Sachant qu’il venait de rater le métro et que le suivant n’arriverai pas avant environs 20 minutes, Nasue pensa donc qu’il y arriverai plus vite à pied, et puis aujourd’hui une nouvelle collection était sorti et cette collection il l’attendait depuis environs 3 mois, il fallait donc ne pas arriver trop tard sinon son magasin favori n’en aurai plus en stock. Nasue pressa donc le pas, afin d’y arriver plus vite.

Il venait d’arriver dans le quartier de Shibuya et se dirigea donc vers son magasin. Il y entra et alla au plus vite au rayon des nouveautés. Nasue resta environs 10 minutes pour regarder les jeans, les chemises et les tee-shirts. Il choisit sa 3 jeans, 4 chemises et 3 tee-shirts.
Tout en se dirigeant vers les cabines d’essayage, il tomba sur de superbes vestes en cuirs, il n’y résista pas, il en prit 2.
Après avoir passé une bonne vingtaines de minutes à essayer et à se demander ce qu’il prendrai, il se décida et choisit 2 des 3 jeans, les 4 chemises et les 2 vestes en cuirs noires.

Avant d’aller payer, il fallait absolument qu’il passe par les bijoux. Lorsqu’il fut au rayon, Nasue regarda tout, ne laissant aucun bijoux au hasard. Il vit une très belle de couleur argenté avec un peu de couleur or, Nasue la voulait absolument, il la prit donc.
Alors qu’il se dirigeait vers la caisse, une personne le bouscula, mais Nasue ne cria pas pour lui demander pardon ou quoi que soit, après tout si lui aussi allait vers les nouveautés il n’allait surement pas le faire.
Il arriva à la caisse et là il s’aperçu que la bague avait disparue

*Elle est surement tombée quand je me suis fait percuter*

Il retourna donc sur les lieus pour la retrouver, lorsqu’il entendit quelqu’un crier. Il se dirigea vers le lieu d’où il pensait que venait, et là il reconnu la personne qui l’avait percuté et des vigils, et bien qu’il n’était pas du genre à écouter les conversations mais il écouta celle-là, et lorsqu’il entendit les bague et voler, il se dirigea vers les vigils et essaya d’expliquer

- Excusait moi de vous déranger, mais cette personne, tout à l’heure, sans faire exprès m’a bousculé et la bague que je voulais acheter avait surement du tomber dans son sac. Mais je peux vous affirmer que cette personne n’a rien volé.

Jour de congé. Contrairement à son habitude, Yuuya se leva assez tôt. La raison? La nouvelle collection de sa mère était aujourd'hui mise en rayon et il ne voulait absolument pas rater ça. Il se leva donc de bonne humeur et se prépara du mieux qu'il pu. Il enfila son plus beau jean et sa chemise favorite. Après un passage relativement long devant la glace, il déjeuna en quatrième vitesse avant d'enfiler sa veste en cuir noir et de se rendre au centre commercial le plus proche, celui de Shibuya.

A cet heure là, le bus n'était pas encore trop bondé. Plutôt bon signe, cela voulait dire qu'il allait pouvoir faire les magasins tranquille.
Une fois arrivé, le jeune homme se rua directement dans le magasin qui vendait la maque de sa mère : "Sekushi Kuran". A peine un rapide coup d'œil et il tomba directement dessus. Elle était là, la nouvelle collection. Magnifique. Encore une fois, sa mère avait fait preuve de génie. Yuuya la découvrait avec admiration. Car sa mère refusait toujours de lui dévoiler sa collection avant qu'elle ne soit en magasin. C'est pourquoi, à chaque nouvelle sortie, il était obligé de se ruer à Shibuya comme n'importe qui.

Alors qu'il farfouillait à travers les vestes, le gérant s'approcha doucement de lui.

"_Ohayo gozaimasu, Kuran-san. Je vois que vous découvrez la nouvelle collection de votre mère. Vraiment excellente cette fois-ci encore."

L'homme l'observa vaguement de bas en haut avant d'ajouter :

"_Et je vois que vous avez hérité de son don. Peut-être marcherez vous sur ses pas ? "

Yuuya prit cela comme un compliment. Il était vrai qu'il faisait toujours attention à être présentable.

"_Je ne sais pas. Peut-être. L'avenir nous le dira."

Le gérant lui lança un sourire d'approbation, fit une petite courbette et s'éloigna. Yuuya, lui, se servit quelques vêtements et se rendit à la caisse avant de sortir du magasin. Puisqu'il était là, autant en profiter pour faire des petites emplettes.

N'ayant pas particulièrement quelque chose à acheter, le garçon se balada un peu dans le centre commercial avant de tomber sur un magasin dont la vitrine était assez attirante. Il entra tranquillement et se balada à travers les rayons, bousculant quelqu'un au passage sans vraiment y faire attention. Il se retrouva dans le rayon de la dite nouvelle collection de sa mère. Décidément, elle était vraiment populaire.

Ayant déjà ses vêtements dans son sac qu'il venait d'acheter dans le magasin concurrent, il ne s'attarda pas plus et sorti de la boutique, émettant un bip sonore au passage. Surpris, Yuuya se retourna vivement et se retrouva nez à nez avec deux vigiles à l'air plutôt menaçant. Avant même que le garçon ait pu dire quelque chose, ils l'empoignèrent et l'emmenèrent au fond du magasin sous le regard dégouté des autres clients.

"_Tu vas avoir de sacré ennuis gamin."

"_Attendez, il doit y avoir une erreur, j'ai rien volé du tout ! "

Le deuxième vigile s'empara de son sac, fouilla à l'intérieur et en ressortit une bague, argenté et or. Il la leva à hauteur de son nez.

"_Et qu'est-ce que c'est que cette bague alors ?"

"_J'en sais rien mais je vous jure que j'ai rien volé. Je suis même pas allé du coté de la bijouterie !"

Soudain, comme un ange volant à son secours, un garçon s'approcha.

"- Excusez moi de vous déranger, mais cette personne, tout à l’heure, sans faire exprès m’a bousculé et la bague que je voulais acheter avait surement du tomber dans son sac. Mais je peux vous affirmer que cette personne n’a rien volé."

"_Ah oui ! Vous voyez, tout s'explique !"

Mais le premier vigile ne le lâchait toujours pas. Au contraire, il semblait se renfrogner encore plus. Yuuya n'avait rien à se reprocher. Alors pourquoi ne voulaient-ils pas le croire ? L'homme dévisagea les deux garçons à tour de rôle avant de lâcher d'un ton cynique :

"_Oh... je vois"

Il fit un signe à son collègue et celui-ci empoigna le garçon venu en aide à Yuuya. Les deux vigiles les trainèrent en arrière boutique, puis dans une petite pièce mal éclairée avec seulement une table au milieu. Ils firent assoir les deux jeunes garçons d'un côté de la table tandis que le premier vigile s'installait en face d'eux. Le second, lui, se contenta d'aller lui chercher un café.

"_Alors, c'est quoi votre petit combine ? Toi tu voles et si on te prends l'autre vient à la rescousse c'est ça ? Vraiment malin ..."

L'homme les fixait, croyant dur comme fer à ce qu'il venait de dire.

* On est en plein délire *

"_Mais pas assez malin pour m'avoir MOI. Vous êtes dans de beaux draps, moi je vous le dit "

Yuuya eut l'étrange impression que cela le réjouissait et du réprimer un frisson. C'était vraiment n'importe quoi. Et le garçon à côté de lui, il l'avait déjà vu à TokyoGakuen. et dire qu'il avait été embarqué là dedans à cause de lui.

"_C'est vraiment n'importe quoi. Vous déraillez."

- Ah oui ! Vous voyez, tout s'explique !

Nasue regarda un des vigils, qui malgré son explication, ne lâchait toujours
pas le jeune homme. Il tourna la tête vers le garçon, et il sembla à Nasue qu’il l’avait déjà vue dans son lycée. Nasue se tourna vers l’autre vigil qui les dévisageaient, puis il dit d’un ton
un peu cynique

- Oh... je vois

Il vit que ce vigil faisait un signe à son collègue mais ne s’en soucia pas.
Mais ce dont-il ne se doutait pas et qui le surprit, ce fut que celui-ci l’empoigna avec une
telle force que Nasue commençait à avoir mal. Puis, les deux vigils les trainèrent à l’arrière du magasin, ils entrèrent dans une salle très mal éclairé avec une table rectangulaire au milieu.
Les vigils firent assoir Nasue et l’autre garçon d’un côté de la table et l’un d’eux s’assit
devant et l’autre se contenta de sortir de la pièce.

- Alors, c'est quoi votre petit combine ? Toi tu voles et si on te prends l'autre
vient à la rescousse c'est ça ? Vraiment malin ...

Nasue se demandait ce qu’il allait advenir d’eux, car en regardant ce vigil, qui d’après son point de vue devait surement avoir un problème avec les jeunes, Nasue se disait
que cette histoire finirai très mal.

*Et dire que je n’avais même pas encore acheté mes vêtements ! Pensa-il d’un coup*

- Mais pas assez malin pour m'avoir MOI. Vous êtes dans de beaux draps, moi je vous le dit

- C'est vraiment n'importe quoi. Vous déraillez.

Plus Nasue le regardait, plus il avait la nette impression que
cella le réjouissait. Et puis se n’était pas vraiment de sa faute s’ils étaient dans
cette salle devant un vigil, si l’autre garçon ne l’avait pas bousculé, il n’en serait pas là.
Nasue qui commençait à en avoir marre, et tout en prenant sa vrai voix, une voix assée
grave, il balança
 

-Vous croyez vraiment ce que vous venait de dire, et ce n’est pas parce que l’on est dans le même lycée qu’on traînent forcément ensemble

Et il regarda le vigil droit dans les yeux.

"_Vous croyez vraiment ce que vous venait de dire, et ce n’est pas parce que l’on est dans le même lycée qu’on traînent forcément ensemble"

Il marquait un point. C'était quoi tout ça ? Ces vigiles étaient payés à la commission ou quoi ? Tant pis. Même s'il allait sûrement se faire tuer en rentrant chez lui, Yuuya ne pouvait se permettre de faire un petit séjour en prison.

"_Je veux un avocat."

"_Mais bien sûr, mon petit gars.On va t'en coller un d'office tu verras. C'est pas une lumière mais si sa peut t'aider à te sentir mieux ..."

Décidément, il était non seulement trop sûr de lui mais en plus insolent.

"_Je ne suis pas votre petit gars. Et je ne veux pas un simple avocat d'office. Appelez Tôji Kuran."

Le ton du garçon était froid et déterminé, il ne lui laissait clairement pas le choix. Le second vigile revint et déposa un gobelet rempli de café sur la table. Celui qui menait l'interrogatoire s'affala encore plus sur sa chaise, croisa la jambe droite par dessus la gauche et avala une gorgée du dit café qui, a en juger par la moue qui s'afficha sur son visage, était sûrement assez amer.

"_Tu te rends compte qu'il vaut une petite fortune ? A mon avis il ne se déplacera pas pour un petit délinquant dans ton genre. Et je ne pense pas non plus que l'argent que tu as du récolter avec tes petits vols soit capable de le payer."

"_Croyez moi il viendra. Dites lui simplement que c'est de la part de son fils."

Le vigile se remit droit sur sa chaise, les yeux écarquillé. Visiblement, cette révélation lui avait fait un choc.

"_Kurushima, dépêche toi de faire venir Kuran-san. Je veux en avoir le cœur net."

Kurushima repartit comme il était revenu. Yuuya se sentait vraiment fixé, non seulement par les yeux sadique du vigile, mais aussi par ceux de son camarade de lycée. Il aurait voulu lui dire quelque chose, mais la présence de cette homme en face de lui lui clouait le bec. Vu comme il était, il aurait été capable de détourner ses propos.

Ils restèrent donc tous les trois ainsi, sans un mot pendant un bon quart d'heure jusqu'à ce que la porte de la pièce lugubre s'ouvre de nouveau, déversant un rayon de lumière éblouissant. Un homme vêtu d'un costume trois pièce fit irruption dans la pièce, suivi du second vigile qui paraissait un peu perdu.

"_Yuuya !! Je peux savoir ce qu'il se passe ici ?"

Le vigile recula sa chaise de sa table, un air légèrement dégouté sur le visage tandis que le père du garçon se retournait vers lui, assez ennuyé par la situation.

"- Désolé, ceci est de ma faute, j’aurais dus regarder où je mettais les pieds, et sans faire exprès j’ai bousculé votre fils et dans cette bousculade la bague que je voulais acheté et tombé dans sa poche, et …"

Le père de Yuuya le regarda d'un air un peu étrange et se retourna vers son fils, l'air un peu étonné.

"_T'as vraiment un don pour t'entraîner dans des situations problématiques toi hein !"

"_C'est pas intentionnel !"

Le garçon se tourna vers son camarade, et lui fit un signe de tête pour lui signifier qu'ils étaient déjà tirés d'affaire. Ou du moins si son père se décidait à raisonner ce vigile torturé. En effet, l'homme en costume d'affaire ne faisait que fixer le policier qui, lui, commençait à transpirer.

"_Vous faites ce boulot depuis longtemps ne ?"

Le vigile ne répondit pas, cherchant apparemment le but de sa question.

"_Alors pour passer le temps vous arrêtez tous les petits jeunes qui passent et vous vous amusez avec eux même s'il est évident que ce n'est qu'un mal entendu. Pas vrai ?"

Yuuya observait attentivement son père qui semblait s'amuser de son petit discours. Le vigile se gratta la tête avec sa main potelé.

"_Mais vous aussi êtes un homme de loi. même si vous n'êtes qu'un petit grade ... Donc vous savez aussi bien que moi que ce que vous faites n'est pas légale. il n'y a aucune preuve d'un vol et même ce garçon (il désigna le camarade de son fils) vous a expliquer que ce n'était qu'un incident. Vous allez donc les relâchez bien sagement et je ferais comme si tout cela ne s'était jamais passé, d'accord ? "

L'homme devenait tout rouge, comme s'il se retenait de lui cracher quelque chose de pas très catholique au visage. Puis, d'un air résigné, il serra les point et leur fit signe de partir.

"_Bien, vous êtes raisonnable."

Sans perdre un instant, il poussa les deux jeunes hommes en dehors de la pièce et Yuuya eut le temps d'entendre un "je déteste les avocats" avant que la porte ne se referme.

Ils sortirent par la porte de derrière histoire de ne pas retraverser le magasin et débouchèrent sur la grande rue. Les deux lycéens suivirent ensuite sans un homme l'avocat jusqu'à sa voiture de luxe. Le père de Yuuya se retourna et les toisa.

"_Gomen. Mais ce n'est pas de sa faute c'est moi qui lui est rentré dedans."

Yuuya préférait prévenir pour que cela ne retombe pas sur le garçon. Mais le visage de son père, pour une fois, ne l'inquiétait pas.Il avait l'air paisible ou plutôt, blasé.

"_Ne t'inquiètes pas, ce genre de chose arrive souvent. Même si d'habitude ce n'est pas moi qu'on appelle ! Tu veux qu'on te ramène chez toi ? On te doit bien ça après les ennuis que mon fils t'as causé ! "